Chinatown : un petit bout d'Asie à Paris

Par Pandou Media

S’il est presque impossible de se rendre de l’autre côté du globe (pour le moment), autant retrouver ce qui fait tant rêver près de chez soi. Le « quartier chinois » de la capitale, qui devrait plutôt s’appeler quartier du Sud-Est asiatique, est le plus grand d’Europe. S’il réunit des centaines de milliers de personnes durant le défilé du Nouvel An lunaire, il reste souvent méconnu des Français. Entre séances de tai-chi, temple dans les souterrains et adresses gourmandes, nous vous emmenons en voyage, sans quitter le territoire.
[Texte et photos : Julie Hamaïde]

1. Les restaurants cosmopolites

Leurs spécialités sont vietnamo-sino-cambodgiennes ou thaïlandaises-laotiennes et leurs cartes sont parfois à rallonge. Pourtant, cela n’enlève rien de la qualité de leurs plats et les Franciliens passent parfois des heures sur le périf ’ pour s’y rendre. Une soupe Phnom Penh à Heng Lay, un boeuf Loc Lac (avec oeuf !) à la Mangue Verte, un phở entrecôte à I love Pho (ex-Song Huong), un canard laqué (avec galettes !) à Imperial Choisy, une salade de riz croustillant à Basilic & Spice ou encore des vapeurs à New Hoa Khoan... À chacun ses préférences, mais soyez certains qu’il y en aura pour tous les goûts. Et parce que la période invite aux mets à emporter, pensez à ramener à la maison un canard laqué, du porc croustillant ou des petits gâteaux au pandan ou au durian (pour les plus téméraires), en vente chez les traiteurs et pâtissiers du quartier.

2. Les temples cachés

Les gourmands prennent rarement le temps de s’aventurer dans le quartier à la découverte des temples. Ils sont pourtant ouverts à tous, bien qu’un peu cachés. Pour trouver le premier, il suffit de se rendre à la fontaine Wallace de l’avenue d’Ivry (au numéro 66) puis de s’enfoncer, à gauche des escaliers, dans le passage souterrain. Tout de suite à droite, quelques lanternes vous mettent sur la piste. Ce temple est géré par l’Association des résidents en France d’origine indochinoise (ARFOI) et dédié à la divinité Bodhisattva Guanyin. Le second est celui de l’Amicale des Teochew, sur la dalle des Olympiades à quelques pas de la tour Anvers et de l’entrée nord de la galerie commerçante Oslo. Avenue d’Ivry, les églises Notre-Dame de Chine et Saint-Hippolyte accueillent quant à elles les communautés catholiques.

Cet article est à lire en version intégrale dans Koï #19, disponible en ligne ou en kiosque du 5 novembre au 5 janvier.


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