« J’ai travaillé avec des Filipinas »

Par Pandou Media


Pendant plus de trois ans, le photographe Thomas Morel-Fort a suivi le quotidien de plusieurs « Filipinas ». En 2016, il a observé leurs conditions de travail au plus près, en se faisant embaucher avec elles dans une villa de la Côte d’Azur. Il revient pour Koï sur ce travail de longue haleine. 

Comment est né ce reportage ?
En m’installant dans le seizième arrondissement, j’ai été étonné de voir autant de femmes philippines s’occuper d’enfants qui n’étaient pas les leurs. Cela a aiguisé ma curiosité. Un jour, j’ai sympathisé avec un groupe de Philippines
dans le métro. Nous sommes devenus amis et j’ai commencé à les photographier, à m’intéresser à leur travail, leurs conditions de vie. Au départ, elles ne comprenaient pas pourquoi je manifestais un tel intérêt, puis elles se sont habituées à ma présence. Après avoir passé deux ans à les côtoyer, je me suis moi-même fait embaucher pendant un mois et demi comme employé dans une villa de Cannes, au service d’une famille libyenne.

Article intégral à retrouver dans notre numéro 13, septembre-octobre 2019. 


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